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Le Tchic Tchac : Pierre-Henri Azagoh

Photo du rédacteur: MA MA

Dans le cadre de cette nouvelle série d'interviews dite "Le Tchic Tchac", découvrez celui de Pierre-Henri Azagoh, deuxième ligne du Stade Français Paris. De son arrivée dans le giron rugbystique, en passant par son sacre de champion du monde U20 en 2018, jusqu'à ses premières feuilles de match en équipe professionnelle, découvrez le parcours garni d'anecdotes d'un des espoirs du rugby français au poste de seconde ligne.


(Toutes les photos m'ont été transmises par le joueur)


Comment êtes-vous venu au monde du rugby ?


Pierre-Henri Azagoh : "J'ai commencé au Rugby Melun Combs Sénart dans le département du 77 en 2008, l'année d'après Coupe du monde 2007 en France. Je cherchais un sport pour m'amuser et me défouler par la même occasion, le rugby me convenait parfaitement. Par la suite, en cadet, j'ai rejoint le Rugby Club Massy Essonne."


Que vous ont apporté vos années au RCME ?


P.H.A : "Sur le plan "rugby", Massy m'a énormément fait progresser ! Quand tu arrives au club, tu te retrouves avec des joueurs plus grands, plus costauds. Tu ne peux donc plus réellement te démarquer grâce à tes capacités physiques comme auparavant. De plus, sur le plan humain, j'ai pu rencontrer des gars d'origines et horizons divers. Cette pluralité culturelle qui se retrouve autour d'une même passion, c'est tout simplement génial !"



Vous faites partie des générations doubles championnes du monde U20. Comment expliquez-vous ce regain de forme de la formation française après des années de disette ?


P.H.A : "Il y a un réel travail fait en amont dans les pôles espoirs et les centres de formation des clubs hexagonaux. Les équipes de France U20 ont toujours été performantes. Mais concernant la génération 1998, dont je fais partie, c'est surtout la solidarité d'une bande de copains qui nous a permis de gagner ce titre."


Tout connaisseur a pu vibrer devant votre parcours lors de la coupe du monde U20 en France, et plus particulièrement lors du dernier carré, que retiens-tu de cette épopée ?


P.H.A : "Ce fut incroyable à vivre. Une aventure humaine extraordinaire, nous avons tous vibrés ! Après avoir réussi à vaincre les Néo-Zélandais en demi-finale, on ne pouvait rêver mieux que d'affronter les Anglais en finale. Lors de cette compétition, nous sommes vraiment passés par toutes les émotions : joie, stress, adrénaline, peur… Ce dernier carré fait réellement partie des moments marquants de ma vie."


Par ailleurs, quelle est l'histoire de cette fameuse mascotte Playmobil ?


P.H.A : "Lors d'un jour off, nous étions à la plage à Leucate (si mes souvenirs sont bons), puis nous sommes allés dans un restaurant où se dressait fièrement un Playmobil géant. Etant donné que nous n'avions pas de mascotte, nous avons demandé au restaurateur si nous pouvions la prendre et il a rétorqué : "D'accord pour la durée de la Coupe du Monde, mais si vous la remportez, vous pouvez garder le Playmobil." Ensuite, nous l'avons surnommé Abdoul et vous connaissez la suite..."



Ce résultat a-t-il été un tremplin pour vos carrières ?


P.H.A : "Oui pour une partie d'entre nous. Très vite, beaucoup de joueurs de la génération 1998 ont eu du temps de jeu au sein des différentes écuries professionnelles. Aujourd'hui, si vous regardez le XV de France, beaucoup de membres du groupe ont fait partie de l'aventure."


Menez-vous un double projet étude/rugby avec le Stade Français Paris ?


P.H.A : "Oui. Actuellement, je suis en 4° année d'école d'ostéopathie et il ne me reste plus qu'un an avant d'être diplômé si tout se passe bien. Mais c'est vrai qu'il n'est pas évident de concilier sport et études. Heureusement, mon école Ostéobio m'aide à mener ce double projet en aménageant mes horaires et mes examens."



Cela fait quelques semaines que vous enchaînez les titularisations avec le Stade Français. Quelles sont vos impressions ?


P.H.A : "C'est une fierté de pouvoir enchaîner les feuilles de matchs de cette façon. Je sors d'une période de "frigo" car la concurrence est rude à mon poste au Stade Français. Mais le fait d'être en concurrence avec les meilleurs comme (Marcos) Kremer, (Paul) Gabrillagues, (Yoann) Maestri etc., me pousse à me surpasser et à travailler dur pour avoir du temps de jeu."


Pensez-vous que le poste de deuxième ligne (4) est amené à attirer de plus en plus de de joueurs au profil plutôt mobile et athlétique tels que le vôtre ?


P.H.A : "De nos jours, le poste de deuxième est assez dur car il demande beaucoup d'enchaînements de tâches. On remarque une réelle athlétisation des gars à ce poste. Quand on regarde le niveau international, les mecs sont partout sur le terrain et sont très endurants."


De votre côté, quels sont vos objectifs personnels à court terme ?


P.H.A : "Jouer le plus possible sur les quelques matchs de championnat qu'il nous reste, voire plus si on se qualifie pour les barrages. L'objectif est vraiment d'enchaîner sur ma lancée lors de cette fin de saison pour être prêt pour l'exercice suivant !"


Propos recueillis par MA.


Rugbystiquement'votre

MA

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